Concevoir à tout prix, embûches et réflexions

Concevoir à tout prix, embûches et réflexions

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©Katia Péchard Photographe

Quand j’étais toute petite, j’étais irrémédiablement attirée par les femmes enceintes et les bébés. Je passais beaucoup de temps à « jouer les femmes enceintes », à m’occuper de mes bébés, à les cajoler, les nourrir

Adolescente, je disais à qui voulait l’entendre que j’allais devenir obstétricienne-gynécologue, car c’est elle qui prend soins des femmes enceintes et qui accouche les bébés! À la fin du secondaire (2003), j’ai fait une présentation orale pour le cours de biologie, dont le sujet était la fécondation In Vitro : un procédé révolutionnaire et à la fine pointe de la technologie permettant de fabriquer des bébés éprouvettes, sans la nécessité de passer par la méthode-conventionnelle-pour-faire-des-bébés!

Jeune adulte, je commence à entendre parler de l’amie d’une amie qui a de la difficulté à tomber enceinte… Son mari n’est certainement pas stérile, puisqu’il a déjà un enfant d’une union précédente. Puis, on analyse son sperme et s’aperçoit qu’il a des zozos paresseux! On donne également des hormones à la fille en question car il semblerait que son ovulation ne soit pas constante et optimale. L’amie de mon amie pleure beaucoup, elle trouve difficile les annonces de grossesse autour d’elle, elle déprime… En entendant ce genre d’histoire, je réponds – du haut de mes même-pas-20 ans – le genre de commentaire que l’on entend tout le temps et partout : « Aaaah mais c’est qu’elle y pense trop! Elle n’est pas si vieille après tout, elle a le temps! Peut-être qu’ils devraient partir en voyage pour se changer les idées un peu »! Sans malice, sans méchanceté…. Juste parce que c’est ce qu’on dit

Au cours des mois suivants, une idée commence de plus en plus à prendre place au fond de mon âme : et si ce n’était pas pour moi, la maternité? Qui étais-je, après tout, pour mériter cet incroyable privilège de porter et de donner la vie? Toute ma vie, j’avais compté les jours où le bon moment allait se présenter et où enfin j’allais devenir maman! Et si ce jour n’arrivait jamais? Et, paradoxalement, une toute petite voix me répondait toujours : « T’inquiète! Tu es faite pour avoir des enfants! Tu en auras toute une ribambelle! Au moins quatre avant tes trente ans! Chaque chose en son temps!

Quelque temps après la fin de mes études en techniques de laboratoire – Eh non… Pas de sciences de la nature, ni de médecine, ni d’obstétrique!, je débute un nouvel emploi, reviens dans ma ville natale et mets fin à la relation avec mon premier amour! Je rencontre peu de temps après l’homme de ma vie, mon confident, mon meilleur ami. Comme il a été victime d’un cancer et de traitements de chimiothérapie récemment, nous décidons rapidement de laisser la nature suivre son cours, sans trop espérer qu’une grossesse ne survienne dans les mois à venir… Puis les mois passent, et ensuite les années. Nous vivons un premier deuil : celui de concevoir un enfant comme tout le monde. C’est un choc, que nous vivons difficilement, mais il reste encore de l’espoir, grâce à la Procréation Médicalement Assistée (PMA)[1]!

Le parcours du combattant

Moi qui n’avais jamais mis les pieds dans un bureau de médecin (bon… peut-être pour une clavicule cassée et 2 ou 3 otites…), j’ai été très déroutée par le déroulement d’une consultation en clinique de PMA : le climat tendu dans la salle d’attente, les quinze petites minutes qu’ont duré la rencontre, en passant par le peu d’empathie démontrée et l’impression d’être dans une « usine à la chaîne »…. Je suis certainement passée par toute la gamme des émotions. Je me questionnais beaucoup sur la façon dont nous étions traités, pas au sens médical ou technique, mais d’un point de vue relationnel et humain.

Je me suis ensuite sentie emportée dans un tourbillon de rendez-vous, d’examens, d’interventions, d’injections, et toutes les sphères de ma vie en ont écopé : ma relation de couple, mes relations d’amitié et familiale, le travail, et surtout, je n’étais plus que l’ombre de la personne que j’étais. Tout était influencé par notre projet  de concevoir à TOUT PRIX et les échecs répétés : la planification de nos vacances, l’inévitable temps des Fêtes, les commentaires et questions de notre entourage, la logistique pour nos emplois, etc.! Tout me mettait hors de moi! Les commentaires maladroits, voire carrément déplacés des gens, la vue d’une femme enceinte, un parent qui réprimande son enfant, une femme qui tombe sans cesse enceinte sans le vouloir, tous les couples autour de nous pour qui la PMA avait permis un miracle… Tout semblait être orchestré autour de moi pour me refléter le fait que je n’étais PAS enceinte et je prenais tout de manière extrêmement personnelle.

J’étais rendue une spécialiste pour interpréter un spermogramme, compter des ovocytes sur l’écran du moniteur ou bien le nombre de divisions d’un embryon avant qu’il ne me soit implanté… Toute ma vie était orientée autour de la PMA, de nos échecs, de notre malheur… À ne plus apprécier ce que j’avais, à ne plus voir combien la vie est belle. Tout cela au détriment de ma relation de couple.

Trouver un sens

Cela ne me ressemblait pas, de m’apitoyer ainsi sur mon sort, de rester les bras croisés à me morfondre et à crier haut et fort combien- la- vie- est- injuste- et- que- je- ne- mérite- pas- de- ne- pas- tomber- enceinte… C’est ainsi que j’ai fait le choix le plus improbable qui soit : celui de suivre une formation d’accompagnante à la naissance! Pourquoi exactement ai-je plongé dans ce monde? J’aime à penser que la vie a manigancé de manière à ce que je puisse reprendre contact avec ce que j’appellerai ma « voie » ou ma « destinée », même après un détour vraiment chaotique. Et vous savez quoi? Je suis littéralement tombée dans la potion magique! Au départ, j’espérais seulement que cette formation m’oriente et me permette d’accompagner les couples infertiles, comme j’aurais souhaité être accompagnée par le personnel médical. Puis, je me suis aperçue que je tenais également à être auprès d’eux lorsque la cigogne était au rendez-vous! Autant j’apprenais sur le merveilleux rôle de l’accompagnante, autant j’apprenais à panser des blessures, à voir combien la vie avait dû user de tout un tour de force pour me ramener dans ma vraie voie et autant j’étais en mesure de faire des parallèles entre un suivi de grossesse/un accouchement et un suivi en procréation médicalement assistée.

Mais le véritable déclic s’est fait lorsque j’ai subi une torsion ovarienne, en mars 2012. J’ai alors compris ce que c’était que de ne pas être entendue, de se faire dire que l’on ne peut pas savoir ce qui se passe dans son corps, que c’est tellement rare une torsion… De se faire réveiller en pleine nuit, complètement droguée par la morphine, pour se faire imposer un TV[2] par une résidente, accompagnée de deux-autres-madames. Après cette expérience, éprouvante, mais qui m’a tellement appris, j’ai réellement consolidé mon désir de me battre bec et ongles contre le système, autant pour les couples éprouvant des difficultés à concevoir que ceux qui attendaient un bébé! J’ai participé à la création de groupes de soutien, j’ai créé une page Facebook, j’étais sur tous les groupes Facebook et les forums de femmes en manque d’enfant, et durant l’année 2012-2013, nous avons fait 4 tentatives de FIV, toutes soldées par un échec – c’est ce qu’ils disent lorsque c’est – encore – négatif… c’est un ÉCHEC!

Je me suis également impliquée auprès de l’ACIQ[3] et de l’ACSI[4], j’ai rédigé un mémoire en réponse à la consultation du commissaire Salois concernant le projet de loi 20, et j’en passe! Et les mois ont encore passé, et je n’étais toujours pas enceinte. J’ai alors commencé à côtoyer des personnes, que l’on pourrait nommer des Qui[5].

Tranquillement, un changement s’est opéré en moi, et j’ai commencé à me questionner: Et si nous nous étions trompés? Et si nous n’étions pas en train de suivre le bon chemin, notre chemin? Et si nous étions plusieurs à nous être trompés, à voir dans la PMA une promesse, la réalisation d’un rêve, alors qu’elle n’est qu’illusion et nous détourne du véritable problème, de la source liée à toutes les embûches à la conception? Plus je me posais ces questions, plus les personnes ayant un bagage et une intuition en ce sens commençaient à entrer dans ma vie. Plus je m’apercevais de tout le poids que je portais, et plus je souhaitais déposer les armes. Alors que toute ma vie était orchestrée autour de la PMA, voilà que je faisais le choix d’y mettre une pause : comme c’était étrange! Je pouvais maintenant reprendre le contrôle de ma vie, retrouver une certaine liberté!

Bien sûr, les phrases maladroites, voire carrément méchantes, n’ont pas cessé pour autant : « Bon, je vous l’avais dit que vous étiez dû pour prendre un break! … Ah oui? Vous arrêtez? Ah moi je n’aurais pas pu. Je voulais bien trop avoir un enfant et à tout prix! … Et tu ne trouves pas ça difficile de voir des femmes enceintes et accoucher? Tu dois drôlement les envier, non?… Ce n’est pas le moment de baisser les bras, il vous reste un essai et vous ne savez pas si vous aurez à le payer, avec l’abolition du projet de loi 20!…  Allez-vous adopter? … Bon là vous allez essayer avec un donneur? »

Et puis j’ai fini par développer une certaine aisance à répondre à toutes les phrases pas toujours délicates de mes différents interlocuteurs, allant même jusqu’à sourire intérieurement devant leur mutisme, lorsque je réussissais carrément à leur clouer le bec!

Ancienne combattante

Et les mois ont encore passé! Nous avons décidé de faire un ultime test pour mieux envisager nos chances de réussite avec la FIV[6]. Les résultats étaient assez évocateurs : nos chances étaient, avouons-le, proches du zéro absolu… et ce que la littérature disait des bébés miracles, lorsque grossesse il y avait, ne m’a encouragé en rien à poursuivre (plus grand risque de bébé de petit poids, de prématurité, de fausses couches…). Oui, il y avait toujours de l’espoir, mais à quel prix? À quel prix étions-nous prêts à « utiliser notre dernier billet de loterie »? À quel prix étais-je prête à recommencer les traitements hormonaux, les interventions? Et si ça ne fonctionnait pas? Et si ça fonctionnait?

Il y a 18 jours, j’ai entamé ma 30e année de vie!

Et je souris quand je pense à l’idée que je m’étais faite de ma vie à cet âge : la famille serait finie… nous aurions quatre beaux enfants en santé! Même si ce rêve que nous avions, de fonder une famille, ne demeurait qu’un songe, je suis heureuse et fière de pouvoir dire aujourd’hui que j’ai franchi une étape importante de tout un long processus de deuil : celui de lui trouver un sens!

J’aurais autant de raisons de me plaindre et d’être triste de ce que je n’ai pas que de motifs de célébrer ce que j’ai. Et, étant une femme optimiste de nature, j’ai décidé d’opter pour le Bonheur. Je ne peux pas dire qu’il n’y a plus aucun moment où c’est difficile, ou parfois, je ressens de la tristesse et me demande : Et si nous avions fait partie des quelques couples pour qui ça fonctionne? Oui, cela m’arrive encore, quelques fois. Mais, la majorité du temps, je jouis de la vie avec le nouveau regard que cette épreuve m’a accordé, et je me trouve choyée! Choyée d’avoir trouvé l’âme-sœur, d’avoir découvert ce qui est pour moi le plus beau métier du monde, de voir naître des petites âmes ou d’accompagner leurs parents en prénatal, d’avoir un réseau toujours plus grand de couples, de familles, de collègues avec qui je tisse des liens authentiques et uniques, de voyager, et j’en passe! J’aurais beaucoup de raison d’envier et de couler, mais j’en ai tout autant d’éprouver de la gratitude et de m’élever! J’ai choisi la Vie, j’ai choisi d’utiliser cette épreuve douloureuse pour y faire germer un projet de vie authentique! Et si jamais la vie nous gratifie finalement de l’immense joie et privilège de devenir parent, alors je dirai haut et fort que tout ceci en aura valu la peine et que je suis fière d’être devenue la personne que ce combat m’aura permis de devenir, que cette nouvelle force me permettra de vivre une grossesse bien différemment et d’affronter le tumulte de la naissance d’un angle tout aussi différent!

Ce que j’aimerais dire à tous ceux qui ne connaîtront pas ce parcours…

  • De grâce, soyez indulgents envers les personnes qui vous disent trouver le temps long avant de parvenir à concevoir. Que cela fasse 2 mois ou 2 ans, c’est leur vécu à eux, c’est là où ils sont rendus, ici et maintenant, et leurs sentiments sont bien réels!
  • Si vous ne savez pas quoi leur dire ou craignez d’être maladroits, ne dîtes rien, soyez simplement présents! Prenez-les dans vos bras, dîtes-leur que vous êtes là!
  • Ne leur dîtes pas que vous comprenez ce qu’elles vivent, ne l’ayant pas vécu, mais dîtes-leur que vous imaginez combien cela doit être difficile.
  • Soyez délicats lorsque vous leur donnerez des conseils et rappelez-vous que, bien souvent, un conseil est apprécié lorsqu’il est demandé!
  • Laisser parler votre intuition!

Ce que j’aimerais dire à tous ceux qui ont vécu ou qui vivront ce parcours…

  • Le parcours est parfois aussi riche que la destination, même si celle-ci n’est pas forcément celle que l’on avait en tête, au départ.
  • Je pense qu’il est possible de vivre le parcours d’autant de manières qu’il peut y avoir d’individus, selon ces deux courants, que l’on peut qualifier d’ « extrêmes» : s’en remettre entièrement à la merci et au savoir des médecins spécialistes ou choisir de se prendre en main et de creuser le pourquoi de cette épreuve, d’un point de vue psychologique, émotionnel, physique, relationnel. Ou encore, en voyant tout en noir et en vivant des émotions négatives (peur, jalousie, envie, colère, tristesse) ou bien en cherchant un sens à l’épreuve (résilience, force, joie de vivre). Comme nous n’aurons jamais totalement le contrôle sur le miracle de la procréation, mais que nous pourrons toujours avoir le contrôle sur la façon dont nous choisissons d’orienter nos pensées face aux embûches, de quelle manière choisirez-vous d’orienter les vôtres?
  • À un certain moment, j’ai commencé à me trouver ridicule et méchante quant aux pensées qui me venaient lorsque je voyais une femme enceinte. Puis je me suis dit : est-ce que je serais plus enceinte si elle ne l’était pas? Est-ce que sa grossesse influence un tant soit peu le fait que je n’en vive pas une? Et qui suis-je pour juger la façon dont elles vivent leur maternité, l’éducation de leurs enfants, leurs choix? Mais vous savez, je pense que cela fait aussi parti des étapes du processus, et que s’en culpabiliser n’est pas mieux!
  • Laisser parler votre intuition!

Réflexions

Je songe à toutes les questions que j’ai pu me poser, à toutes celles soulevées par mes profs lors de formations liées à la périnatalité, par des spécialistes, par nos proches… et bien que je ne puisse y répondre clairement, il reste qu’une ligne de pensée commence à se profiler tranquillement, et j’aime à croire que tout mon parcours vécu ces sept dernières années était en fait un prélude à ce que je puisse vous partager ceci. Ensemble, nous pourrions entamer de nouvelles réflexions et, qui sait, certains trouveront peut-être mêmes des réponses, pour leur situation personnelle, comme ce fut mon cas!

  • Est-ce que la définition actuelle d’infertilité est juste? Qu’en est-il des mots privilège et droit à la parentalité?
  • Est-ce que l’on pourra longtemps encore contourner la source du problème, grâce à la PMA?
  • Si les difficultés à concevoir sont de plus en plus attribuées à notre mode de vie nord-américain et à la pollution, comment se fait-il que ce soit également de plus en plus répandu dans divers pays d’Afrique et du tiers-monde?
  • Où et quand s’arrêteront les avancées technologiques en matière de procréation In Vitro?
  • Qu’est-ce que les bébés conçus suite à la PMA auraient à nous dire, s’ils savaient parler – si nous les écoutions?
  • Qu’est-ce que la vie, la nature, l’univers cherche à nous faire comprendre, de manière collective, mais aussi individuellement, en plaçant sur notre parcours une telle épreuve?
  • Qu’est-ce que c’est, en 2015 et au Québec, d’être une femme sans enfants, par choix ou par circonstance de la vie[7]?
  • Pour certains couples, le malheur de ne pas réussir à concevoir va au-delà de l’immense vide et de la détresse ressentis : comment les femmes et les hommes de diverses cultures vivent-ils le fait de ne pas réussir à concevoir? Comment sont-ils traités par leur famille, leur entourage? À quoi ressemblent les conditions des femmes hypofertiles ou stériles, ailleurs dans le monde?
  • Est-ce que de traiter les difficultés à concevoir ne doit se résumer qu’à contourner des barrières physiques, qu’à traiter le corps?
  • Qu’est-ce qui arrive, lorsque quelqu’un veut un enfant à tout prix?
  • Au nom de quoi, fondamentalement, défend-t-on le projet de loi 26?
  • Quelles sont les alternatives ou les compléments à la PMA? Où pouvons-nous les trouver?
  • Quels sont les véritables enjeux et motivations des chercheurs, cliniciens, industries pharmaceutiques en matière de procréation assistée[8]?
  • Où et quand une femme (ou un homme) se donne-t-elle l’espace et le temps de préparer la conception d’un bébé, comme l’on parle de préparer sa naissance? Qui peut l’accompagner?

Penser individu ou penser communauté?

Et pour terminer, j’aimerais soulever une pensée qui me vient de plus en plus souvent. Ce genre de questionnements, rares sont les personnes étiquetées « infertiles » à les avoir : À l’heure où nous nous questionnons de plus en plus sur les risques des contraceptifs hormonaux, pour l’Humain, mais aussi pour toute vie, qu’en est-il de toutes les hormones prises par les femmes (et parfois les hommes) au cours d’un cycle de FIV ou d’une insémination artificielle stimulée?

Nous pouvons penser que la PMA est la clé pour accroître le taux de natalité au Québec, mais qu’en est-il de la croissance démographique mondiale, des orphelinats bondés, de la nourriture qui pourrait bien se faire de plus en plus rare à l’échelle planétaire? À quel moment le bien-être collectif – aussi déchirant ce choix puisse-t-il être lorsque l’on est ou connaît une personne vivant l’infertilité – prime-t-il, et ce, au détriment d’un souhait vibrant, mais individuel?

Je n’ai pas de réponses à ces questions, et le parcours décrit plus haut n’est que mon histoire, une parmi tant d’autres. Vous pourriez en lire des dizaines s’en rapprochant ou au contraire,  qui se contrediraient. J’espère néanmoins qu’elle apportera une vision nouvelle à toutes les personnes pour qui la cigogne n’est pas encore passée ou qui ne passera pas, ainsi qu’à toutes celles qui n’étaient pas familières avec cette situation. Ce que je souhaite, par-dessus tout, c’est que l’on en parle!

 

Par Katia Petitclerc, Fondatrice de Concevoir GNF

Accompagnante à la naissance et à la conception, éducatrice périnatale et…ancienne combattante!

Un petit mot de Kate : Riche d’un parcours de plus de sept ans dans les méandres de l’hypofertilité, j’ai choisi, en 2012, d’écouter une voix intérieure me ramenant à une passion trop longtemps laissée derrière : la périnatalité. Depuis ce temps, j’accompagne les couples et les familles… dès la préconception! Et parce que je ne suis pas du genre à faire les choses à moitié, j’ai enrichi mon bagage d’accompagnante via des formations variées offertes par… des femmes passionnées! Yoga, outils Ballon Forme, rebozo, portage des enfants, deuil périnatal, fertilité, herboristerie, massage pour bébé, allaitement, photographie et j’en passe!

Je suis très heureuse de faire pouvoir faire découvrir aux couples que j’accompagne un univers encore trop peu mis en lumière : celui de la naissance respectée, de l’accompagnement, de l’instinct, du bien-être, du naturel et du vrai ! 

Je participe régulièrement à des colloques et autres événements touchant de près ou de loin à la périnatalité ou la petite enfance. J’aime m’impliquer dans ma communauté (représentante régionale du Groupe MAMAN, vice-présidente de l’ACIQ en 2013, coordonnatrice du FamiliFest Drummond 2015, conférencière lors du Colloque Approche naturelle de la fertilité, militante pour l’obtention d’un point de service sage-femme à Drummondville, etc…).

Au plaisir d’échanger avec vous et de faire progresser les réflexions sur tout ce qui touche à la périnatalité… de l’embryon au poupon! N’hésitez pas à rejoindre Kate sur sa page Facebook ou à visiter son site Web! Vous pouvez également la contacter par Courriel : kate_doula@outlook.com 


[1] Procréation Médicalement Assistée. On dit aussi AMP, Assistance Médicale à la Procréation, ou Techniques de Procréation Assistée.

[2] Toucher Vaginal

[3] Association des Couples Infertiles du Québec

[4] Association Canadienne de Sensibilisation à l’Infertilité

[5] Réf : Le Safari de la vie de John P Strelecky. Ma ma Gombé, l’un des personnes du livre, explique que les « Qui » sont des personnes qui passeront dans nos vie et dont le but est de nous aider à réaliser nos cinq grands rêves de vie. Parfois, elle nous font avancer à la dure, parfois, elles nous ouvrent littéralement des portes!

[6] Fécondation In Vitro

[7] Réf : Blogue de Catherine-Emmanuelle Delisle : Être femme sans enfant

[8] Lire à ce sujet :  La procréation assistée, comment y voir clair?


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2 réflexions sur « Concevoir à tout prix, embûches et réflexions »

  1. J’ai aimé vous lire. J’ai passé au travers de 8 années d’essai bébé et une fausse couche pour finalement adopter 2 petits jumeaux par la dpj. Ils sont la réponse à mes pourquois. Je suis aujourd’hui en paix, mais ce fut un parcours douloureux.

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