
Quand la Dépression post-partum vous ronge !
La dépression postnatale (ou dépression post-partum) est encore un sujet tabou, que peu de nouvelles mères osent évoquer avec leurs proches.
Ce problème de santé publique qui touche pourtant 10 à 15 % des femmes dans l’année suivant la naissance de l’enfant. Depuis les années 80, la dépression post-partum a fait l’objet de nombreuses études. Cette maladie peut affecter l’état psychologique de la mère, avoir des répercussions sur le couple, avoir des conséquences néfastes sur le lien d’attachement mère-enfant et de ce fait, perturber le développement psychologique de ce dernier.
Néanmoins, 30 à 50 % des mères souffrant de dépression ne sont ni diagnostiquées, ni traitées. La femme va souvent dissimuler sa souffrance par crainte d’être jugée et traitée de « mauvaise mère ». Le conjoint et la famille proche ne connaissent pas les symptômes de la maladie et mettent souvent les difficultés sur le compte de la fatigue et d’un manque d’adaptation au rythme du bébé. Quant aux professionnelles de la santé se sentent souvent mal outiller pour venir en aide à ses nouvelles mères.
Je me sens au bout du rouleau depuis la naissance de ma dernière (4 mois) et je me questionne à savoir si je ne serais pas en dépression post-partum. J’ai cherchais de l’aide. Zéro compréhension; faudrait que j’arrêter d’allaiter ma grande, que je donne des biberons à ma dernière, que je les laisse pleurer la nuit, les fasses garder, etc. On dirait que c’est impossible de m’aider MOI avec mon moi-même et non pas avec mes enfants. Ce n’est pas tant la charge que sont mes enfants qui m’épuisent, mais peut-être plus le manque de soutien…ou juste un débalancement hormonal. J’sais tu moi! Je pense qu’on fait face à une telle situation que les gens (professionnel de la santé et autre) sont mal à l’aise face à la dépression et qu’ils pensent qu’on s’en met trop sur les épaules. Ils savent pas comment réagir !
Anonyme
Plusieurs types de dépressions ?
Un certain nombre de recherches ont été menés et mentionnent différents types d’atteintes psychiques dans la période du post-partum.
1- Le baby blues ou « syndrome du troisième jour » toucherait 30-80% des accouchées. Il apparaît entre le troisième et le dixième jour suivant l’accouchement et dure rarement plus de 2 semaines.
Il se manifeste avec les symptômes suivant :
- fatigue,
- tristesse,
- irritabilité,
- hyperémotivité,
- envie incontrôlable de pleurer.
Moins sévère que la dépression post-partum, le baby-blues n’empêche pas la mère de s’occuper de son nouveau-né. Le baby blues ne nécessite pas de traitement médicamenteux. La mobilisation de l’entourage, l’information, une attitude chaleureuse, rassurante et compréhensive de la part des professionnels de la santé suffisent le plus souvent pour surmonter ce trouble passager.
Ce qu’il manque (à mon avis!) c’est du support. Un réseau plus serré (tsé l’expression “ça prend un village” ben ça prendrait un village, mais pour les mères). Pas pour se faire dire comment faire. Pas tant pour se faire donner des conseils. Juste pour que quelqu’un de confiance puisse ramasser le “trop plein” de temps en temps pour nous permettre de souffler avant d’exploser. Je pense à un souper qui serait préparé, une heure où mes enfants sont avec quelqu’un de confiance pour que je puisse dormir sur mes deux oreilles, une discussion d’ADULTE, une oreille attentive pour m’écouter chialer 5 minutes sans me juger ou me donner des “conseils”…
2- La dépression du post-partum (DPP) toucherait 13% des mères. La DPP peut se manifester à tout moment dans l’année suivant la naissance de l’enfant. Les troubles peuvent persister jusqu’à deux ans après la naissance si la dépression n’est pas prise en charge. Les femmes qui en sont atteintes éprouvent des symptômes physiques et psychiques.
Une femme souffrant de dépression post-partum peut éprouver :
- Sentiment d’irritabilité et de colère, parfois sans aucune raison ;
- Anxiété par rapport à des éléments qui ne posent aucun problème d’habitude. Certaines femmes se sentent si inquiètes qu’elles ne sortent pas de chez elles et refusent de voir leurs amis. Peur de rester toute seule avec son enfant,
- Sentiment d’incompétence ou impression d’être débordée,
- Apparition de crises d’angoisse avec : mains moites, palpitations et nausées. Souvent imprévisibles et très douloureuses sur le plan émotionnel,
- Troubles du sommeil, même lorsque le bébé dort paisiblement,
- Sentiment constant d’épuisement et d’engourdissement, d’incapacité à faire face aux tâches ménagères. Laisser-aller général, baisse de la libido, désintérêt pour les relations sociales,
- Problèmes de concentration, confusion ou égarement,
- Perte d’appétit ou au contraire trouver refuge dans la nourriture. Perte ou prise de poids,
- Crises de larmes sans raison apparente,
- Comportement obsessionnel comme par exemple, ranger méticuleusement la maison et s’imposer des exigences impossibles,
- Peur de mourir, de blesser le bébé, obsession morbide, pensée anormale dont la femme a conscience.
De tels sentiments peuvent avoir des répercussions néfastes sur le développement du lien affectif qui unit la mère et l’enfant ainsi que des répercussions sur son développement.
3- La psychose post-partum est une maladie rare mais très sérieuse qui survient chez environ 0,1% des nouvelles mamans. Elle apparaît de deux à six semaines après l’accouchement.
Parmi les symptômes de la psychose post-partum, on note :
- une perte de contact avec la réalité,
- de la confusion,
- des troubles de l’humeur,
- de la culpabilité
- de l’agressivité pouvant mettre en danger l’intégrité physique de la mère et du bébé.
La psychose puerpérale nécessite une hospitalisation rapide où un traitement par neuroleptique sera instauré (les neuroleptiques sont des médicaments utilisés pour leur effet tranquillisants, anti-délirants et pour réguler le cours de la pensée).
Dans 20 % des cas, il y a récidive au cours des grossesses ultérieures. La psychose post-partum peut évoluer vers une maladie maniaco-dépressive ou une schizophrénie.
Comment survivre au Baby-Blues ?
Les symptômes du Baby-blues devraient se résorber d’eux même en quelques jours, voire 2 semaines. Néanmoins, il n’est pas conseillé de laisser le temps au temps sans parler de vos difficultés car cela pourrait se transformer en Dépression du post-partum si vous ne faites rien. Si vous traversez un Baby-Blues et pour vous aider à vous sentir mieux, vous pouvez :
- En parler avec votre conjoint ou votre entourage (amis, famille) : dites-leur ce que vous ressentez, parlez de vos difficultés (fatigue, nuits difficiles, inquiétudes, etc.), dites-leur que vous avez besoin de leur aide (s’occuper du bébé, cuisiner, faire le ménage, faire l’épicerie, etc.);
- Prenez du temps pour vous : dormez en même temps que votre bébé, couchez-vous tôt le soir, prenez un bain pendant que papa surveille le bébé, sortez pour vous changer les idées, appelez une amie, faites une activité de loisir au moins 1 fois par semaine, faites-vous plaisir;
- Faites des activités extérieur avec votre bébé: promenade au parc, allez prendre une collation dans un café, cherchez des activités maman-bébé qui vous corresponde ;
Votre bébé ressent probablement votre détresse et peux avoir de la difficulté à gérer ses émotions. Il pourrait être plus difficile à calmer, avoir du mal à trouver le sommeil, vouloir être au sein plus souvent. Essayez si vous vous en sentez capable, d’être dans le moment présent et à l’écoute lorsque vous vous occupez de lui. Pour qu’il se sente en sécurité, vous pouvez :
- Faire du portage et du peau à peau avec votre bébé,
- Le mettre au sein s’il en montre le besoin,
- Le bercer, lui chanter des comptines,
- Le masser,
- Lui parler de vos difficultés avec des mots simples et lui expliquer que cela ne vient pas de lui.
Y a-t-il des facteurs prédisposant à la DPP ?
Les chercheurs estiment que la dépression post-partum résulte de nombreux facteurs complexes qui seraient de 3 ordres : biologique, psychologique et environnemental.
1- Sur le plan biologique, la grossesse et l’accouchement font intervenir des changements rapides et importants des taux d’œstrogènes et de progestérone. 5 à 8% femmes enceintes pourraient être plus sensibles à ses variations hormonales qui induisent des modifications de l’humeur et du comportement.
Chez certaines femmes souffrant de dépression post-natale on a découvert un dérèglement temporaire de la thyroïde, glande associée aux changements d’humeurs (Gale et Harlow, 2003).
2- Sur le plan psychologique, la grossesse et la naissance d’un enfant sont des étapes importantes dans la vie d’une femme. Elles impliquent beaucoup de changements sur le plan personnel, familial et professionnel. La nouvelle mère est confrontée à une grande responsabilité face à ce petit être qui vient de naître et qui dépend entièrement d’elle. Les premiers mois sont souvent difficiles, les changements et l’adaptation qu’ils nécessitent engendrent un stress important. Chaque personne réagit différemment au stress, certaines mères peuvent avoir l’impression d’être dépassées par la situation.
Dans l’imaginaire collectif, la mère est épanouie, pleine d’énergie et vit dans le bonheur absolu. Être mère est considéré comme un instinct, et non comme quelque chose qui s’apprend.
Les femmes éprouvant des difficultés ont l’impression d’être les seules à se sentir débordées. Elles peuvent avoir des émotions contradictoires (envie de revenir en arrière) qui vont provoquer un sentiment de culpabilité, un sentiment d’échec et un questionnement sur leur capacité à être une « bonne mère ».
Elles vont souffrir d’une détresse émotionnelle profonde qui les conduit à s’isoler.
Le nouveau-né nécessite des soins quasi-constants dans les premiers mois de sa vie, la mère doit mettre beaucoup d’énergie à s’occuper de son bébé. De plus les réveils nocturnes fréquents pour l’alimenter réduisent considérablement la qualité et la quantité de sommeil de la mère. La fatigue peut engendre un manque de patience et d’énergie, des pleurs et de l’irritabilité.
Pour certaines femmes, le déroulement de l’accouchement ne correspond pas à leurs attentes. Elles ont le sentiment d’avoir été « déçues » par la façon dont la naissance de leur bébé s’est déroulée. L‘impression de ne pas avoir été à la hauteur ou de ne pas avoir atteint leurs objectifs peut les conduire à développer une DPP. Par ailleurs, un accouchement traumatisant ou difficile peut avoir les mêmes répercussions.
Des complications liées à la grossesse ou à la naissance du bébé (prématurité, réanimation néonatale ou maternelle, malformation congénitale, maladie dans les premiers mois de la vie) peuvent déclencher une DPP.
La qualité des relations conjugales influencent la manière dont les femmes vivent la période du post-partum. Les tensions et le manque de communication au sein du couple augmentent le risque de développer une DPP. Un partage inégal des tâches pourrait s’accompagner d’une détresse psychologique plus grande chez les nouvelles mères
De plus les mères n’aurait-elles pas besoins : d’être écoutées sans jugement ? D’être rassurées sur leur capacité à être de « bonnes mères » ? D’exprimer leurs difficultés et d’être guider dans la recherche de solutions qui leurs conviennent ?
3- Sur le plan de l’environnement de la nouvelle mère, le fait d’avoir un réseau de soutien peu développé, des difficultés relationnelles avec leur propre mère, des difficultés financières ou encore le fait d’être une mère adolescentes augmente le risque de développer une DPP. La perte d’un parent proche ou une séparation du couple sont des facteurs de risque dans le cadre des DPP.
Quelles sont les conséquences de la DPP ?
La DPP a des effets négatifs et indéniables sur l’ensemble de la structure familiale.
On sait que l’enfant a particulièrement besoin d’entrer en interaction avec sa mère pour se développer. Un jeune enfant (jusqu’à environ 2 ans) a besoin de développer une relation d’attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue pour avoir un développement social et émotionnel normal.
La qualité du temps passé avec l’enfant est plus importante que la quantité. Le nouveau-né par ses pleurs, son babillage, ses sourires poussent la mère à entrer en relation fréquente avec lui et à répondre à ses besoins.
Une mère déprimée et son enfant éprouvent de grandes difficultés dans le processus menant au lien d’attachement. Une mère dépressive est souvent moins attentive aux besoins de son enfant, se montrent moins affectueuse et moins tolérante. Elle s’investit moins dans la relation avec son nouveau-né.
Elle va généralement donner les soins de façon mécanique sans échanger avec son enfant. La privation de parole rassurante, de regard, de caresses, de portage, de bercement, etc. va engendrer des troubles du comportement (agitation ou apathie, troubles anxieux et affectifs).
L’affect négatif renvoyé par la mère au nourrisson nuit à son apprentissage et à sa capacité de traiter l’information.
Les mères dépressives ont plus de difficulté à fixer des limites à leurs enfants ou de les faire respecter. Les enfants de mère dépressive semblent être moins « facile à vivre » et être moins matures pour leur âge. Ils réagissent moins bien au contact amical, jouent moins de façon autonome. Les enfants peuvent développer des troubles de l’attention, des troubles de raisonnement mathématique et de ce fait, avoir des besoins éducatifs spéciaux.
La DPP entraîne des difficultés au niveau du couple. Dans la plupart des cas, les femmes n’osent pas parler de leur situation.
La naissance de l’enfant étant un événement joyeux, elles se sentent coupables de ressentir de la tristesse et de l’ambivalence par rapport à l’enfant.
Le manque de discussion au sein du couple peut entraîner des conflits et même des séparations. Le père peut se sentir impuissant face au changement de comportement de sa conjointe. Parfois les pères pensent que la situation n’est que passagères et que les choses vont s’améliorer au fur et à mesure que l’enfant va grandir.
Il semble donc primordial de prévenir et traiter rapidement les troubles dépressifs chez les nouvelles mères. Vous découvrirez prochainement dans la deuxième partie de notre article comment faire face à la dépression post-partum et quel sont les endroits où trouver de l’aide.
Comment reprendre sa vie en main ?!
Si vous souffrez de symptômes de dépression post-partum, il est important de demander de l’aide. Parlez-en immédiatement à votre famille ou à un professionnel de la santé (médecin de famille, sage-femme, obstétricien, infirmière, etc.). Parlez de vos sentiments et inquiétudes aidera à comprendre quels sont vos besoins. En plus de cela :
- Reposez-vous dès que vous en avez l’occasion. Faites des siestes en même temps que votre bébé. La nuit, si vous allaitez, votre conjoint peut vous aider en donnant du lait maternel que vous aurez tiré dans la journée,
- Demandez de l’aide à votre conjoint ou à votre famille pour les tâches de la vie quotidienne telles que le ménage, l’épicerie, le lavage, etc.
- Limitez-vous dans les tâches ménagères le temps que votre bébé prenne son rythme car il peut s’avérer difficile de vouloir tout mener de front,
- Passez du temps avec votre famille et vos amis,
- Prenez du temps pour vous en laissant votre bébé avec son papa ou avec une personne de confiance. Profitez-en pour faire une promenade, du sport, un souper entre amis,
- Préservez les moments d’intimité que vous avez avec votre partenaire, passez du temps ensemble sans le bébé, partager des activités,
- Recherchez les groupes de soutien de votre secteur, ils offrent généralement des activités maman-bébé qui permettent de briser l’isolement, de rencontrer d’autres femmes et d’échanger sur ses expériences en matières de maternage et de parentalité (yoga prénatal, accompagnement à la naissance, services de relevailles, soutien à l’allaitement, etc.).
Des rencontres avec des groupes de soutien peuvent être valorisant et aider certaines femmes à surmonter leurs sentiments de culpabilité et d’isolement.
Il est difficile de faire une liste exhaustive des organismes mais en voici quelques exemples :
- Les relevailles de Québec, les relevailles de Montréal ;
- les groupes de soutien à l’allaitement : Nourri-Source; Ligue La Leche ;
- un groupe de soutien lors de la grossesse : grossesse-secours.
- les Centres de ressources périnatales du Québec
- La psychothérapie est souvent un traitement de choix dans la DPP. La thérapie individuelle ou la thérapie de groupe peuvent être très efficaces. Elles se concentrent sur la parentalité, les relations que la mère entretient avec les autres. La thérapie interpersonnelle (TIP) encourage la mère à contrôler son humeur, à se sentir comprise, facilite l’expression de ses émotions et améliore l’estime de soi. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité.
Pour trouver un thérapeute consultez le Répertoire canadien des psychologues offrant des services de santé.
- Pour les mères ne répondant pas aux interventions psychosociales et psychologiques, l’usage d’un traitement par antidépresseurs peut s’avérer nécessaire. Dans les cas de mères qui allaitent, il est possible de choisir un produit qui ne soit pas contre-indiqué avec l’allaitement.
Si vous allaitez et que vous vous posez des questions concernant les médicaments qu’on vous a prescrits, vérifiez avec le Centre Image de l’Hôpital Ste Justine.
- Dans certains cas plus extrême il peut être nécessaire d’hospitaliser la mère dans une unité spécialisée.
La famille et les proches, comment aider ?
Vivre une dépression post-partum peut être très difficile et frustrant pour la mère et son entourage. Il vous faudra faire preuve de patience et de compréhension.
Laisser la mère s’exprimer librement et apportez-lui votre soutien en vous efforçant de ne pas poser de jugement de valeur. Les mères vivant une DPP ont de la difficulté à exprimer leurs sentiments car elles ont peur d’être jugées et que leur qualité de mères soit remise en question.
Encouragez, rassurez. Surtout ne banalisez pas les symptômes en vous disant « c’est normal d’être stressée avec l’arrivée d’un bébé », soyez attentif au changement de comportement de la nouvelle maman.
Le manque de sommeil peut augmenter les symptômes d’irritabilité, les crises de pleurs et le manque de patience. Proposez-vous pour garder le bébé le temps que maman fasse une sieste. Aidez pour les tâches quotidiennes afin qu’elle ait un temps de qualité à passer avec son bébé ou qu’elle puisse prendre du temps pour elle-même.
Si vous vous sentez dépassé par la situation, trouvez de l’aide auprès d’un professionnel de la santé.
Pour une assistance immédiate, appelez Info-Santé (8-1-1), les urgences (9-1-1) ou la Ligne Parents, un service d’intervention accessible jour et nuit, gratuit et confidentiel (1-800-361-5085).
Jocelyne Gaudy, Infirmière et Accompagnante à la naissance
Pour plus d’informations, contactez-moi en message privé sur ma page Facebook ou sur mon cellulaire : 514-969-1469

Maman de 2 garçons nés en 2003 et 2011, ma vision de la naissance et de la grossesse a été complètement chamboulée par ma formation d’accompagnante à la naissance et les formations suivies par la suite.
Au quotidien j’occupe le métier d’infirmière, un travail qui me passionne et qui se conjugue très bien avec celui d’accompagnante. J’ai travaillé durant plus de 10 ans avec des bébés prématurés ; un domaine à la fois difficile et plein d’espoir, où la vie est si précieuse qu’on la maintient par des tas de fils!
En tant qu’accompagnante à la naissance, je vous aide à mieux vivre votre grossesse, votre accouchement et l’accueil de votre nouvel enfant. Je vous encourage à prendre soin de lui en vous enseignant l’art du massage pour bébé et du bain relaxant, véritable moment de détente après la naissance ou durant la période des coliques.
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